Goblin fou furieux sur machine volante

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Goblin fou furieux sur machine volante – Illustration au stylo tubulaire

Le mot gobelin est attesté autour de 1195 dans Estoire de la guerre sainte d’Ambroise, trouvère normand, c’est-à-dire de manière précoce et isolée. Avant 1141, en latin médiéval sous la forme gobelinus, nom vulgaire d’un démon qui hantait les environs d’Évreux en Normandie, chez Orderic Vital. Il apparaît sous la forme gobellin au début du xvie siècle. Le terme remonterait au latin chrétien *gobalus (« génie domestique »), emprunt hypothétique au grec κοβαλος / kobalos (« lutin, génie malfaisant »).

Le mot français serait issu d’un croisement entre un mot latin *gobalus (terme non attesté) et le mot germanique Kobel, suivi du suffixe -in2. L’allemand Kobold (« lutin »), est basé sur la racine germanique kov- moyen haut allemand Kobe (« refuge, cavité »), allemand Koben (« étable à cochon »), allemand du sud Kobel (« étable, nid de l’écureuil ») ; anglais cove(« refuge, réduit »), puis « crique » ; norvégien kov (« réduit ») qui désigne à l’origine une cavité dans la terre.

Les radicaux gob- et kob- peuvent être rapprochés du terme dialectal normand gobe s’appliquant aux grottes creusées dans les falaises calcaires de la vallée de la Seine et du littoral cauchois, notamment à Dieppe, dont le dérivé gobier« habitant d’une gobe ». Les gobiers, habitants troglodytes, étaient généralement indigents et mal considérés, d’où par extension le sens de « sot, benet, niais » pris par ce mot en patois cauchois. L’anglais goblin procède du français.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gobelin_(folklore)

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